À Guipry-Messac (Ille-et-Vilaine), on entend parler du parc d’attractions depuis 2015.
L’entreprise Enez Aval a décidé de porter le projet sur un autre site en Bretagne.
Le site de Cormeré au sud de Rennes est abandonné.
Mais Avanolys n’est pas mort.
Il verra bien le jour, toujours en Ille-et-Vilaine selon nos informations.

Avalonys

L’entreprise Enez Aval travaille depuis 2015 sur la création d’un « parc à thème connecté autour des légendes bretonnes et arthuriennes » à Guipry-Messac, au sud de Rennes.
L’ambition est de faire de ce parc d’attractions, baptisé Avalonys, contraction de la cité engloutis d’Ys et de l’île Avalon, où est emmené le Roi Arthur après sa dernière bataille, « le premier site touristique payant en Bretagne », avec 500 000 visiteurs dès la première année de fonctionnement.

Changement de site

Aujourd’hui, la société fait savoir qu’elle « accélère son développement ». Il rime avec déménagement.
« Les conditions de réalisation du projet n’étant plus présentes sur le site de Cormeré, à Guipry-Messac, à l’unanimité, les 27 associés, membres fondateurs de la société Enez Aval ont décidé de porter le projet sur un autre site en Bretagne », explique-t-elle.
Selon nos informations, le parc devrait toujours ouvrir en Ille-et-Vilaine d’ici 2022.

« La forte médiatisation a suscité l’intérêt de plusieurs propriétaires de terrains, convaincus du réel potentiel économique, touristique et culturel du projet », poursuit la société.
Ces dernières semaines, elle a reçu des propositions, dont une qui a particulièrement retenu son attention.

Le nouveau site, « déjà sécurisé », « présente toutes les caractéristiques nécessaires au développement d’un grand parc à thème mêlant histoire, innovation et développement durable », assure Enez Aval, qui ne souhaite pas en révéler davantage pour le moment.

Avalonys

Élus, habitants et citoyens séduits par le projet

En 2015, Enez Aval, dirigé par Aurélien Loro, s’était rapprochée de l’agence de développement économique Idea 35 (qui n’existe plus aujourd’hui) pour trouver le site où faire naître le projet.
La communauté de communes Vallons-de-Haute-Bretagne communauté, au sud du département a été la première à répondre.

Après réflexion, les élus, séduits par le projet très prometteur et sensibles aux retombées économiques qu’une telle structure pourrait engendrer, avaient proposé le site de Cormeré, à Guipry-Messac, au sud de Rennes.
À l’époque, la parcelle de 78 ha semblait correspondre et le propriétaire, Butagaz, prêt à vendre.
Les premières études sont lancées.
La communauté de communes investit 40 000 €.
La Région donne son accord pour une avance remboursable de 100 000 €.

En décembre, une société d’investissement régionale, la Sir Graal, a aussi été créée pour soutenir le projet, avec sept investisseurs locaux, comme David Cardinal, patron du Leclerc de Bain-de-Bretagne.
Les communautés de communes voisines sont de plus en plus intéressées, et prêtes à investir à leur tour.
Le projet promet la création de dizaines d’emplois et des retombées économiques importantes, bénéfiques pour tout le territoire.

Une association, Oui à Arthur, avait également vu le jour, elle a joué le rôle d’une « interface positive et constructive entre les porteurs de projet et les habitants du territoire pour soutenir la mise en place du parc à thème » et organisé des réunions d’information à Guipry-Messac.

Avalonys

Un contexte particulier

À Guipry-Messac, depuis plusieurs mois, la situation commençait à se tendre.
Citoyens et agriculteurs se sont mobilisés contre cette création sur des terres agricoles.
Une association, La Puce, s’est développée, ainsi qu’une union syndicale. Les syndicats agricoles se sont d’ailleurs réunis sur place, vendredi 30 mars pour donner un point presse.

La menace d’une nouvelle ZAD commençait aussi à planer. Face aux pressions, les élus de Vallons-de-Haute-Bretagne communauté ont montré des premiers signes d’hésitation, repoussant le vote d’une avance financière pour Enez Aval.

Avalonys

Enez Aval poursuit sa quête du Graal

La société poursuit son Graal. Elle abandonne le site, mais pas le projet, estimé à 100 millions d’euros.
« Le parc verra bien le jour. » En attendant, elle remercie toutes « les personnes, les collectivités et la CCI de Redon et d’Ille-et-Vilaine » qui les ont « soutenus dans cette phase de définition » et qui « se sont impliquées dans les comités de pilotage ».
Elle souligne également les « soutiens indéfectibles » de l’association Oui à Arthur et de Sir Graal.

Les équipes « vont bâtir un nouveau dossier, adapté au contexte, avant d’en communiquer la nouvelle localisation », confirme Enez Aval.

Source : Ouest-france.fr

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