Elles s’appellent Sylvie, Marie-Françoise, Catherine et sont toutes les trois tombées dans la potion magique il y a 30 ans. C’est avec l’émotion et la pudeur caractéristiques de celles qui préfèrent rester dans l’ombre que de se trouver en pleine lumière qu’elles nous racontent leurs souvenirs, leurs parcours ou encore quelques anecdotes.

«En 30 ans, ma plus grosse frayeur au Parc c’est quand j’ai perdu le préfet ! » Nous dit en riant Sylvie. « Aujourd’hui j’en ris, mais sur le moment je n’en menais pas large. C’était à l’occasion de l’inauguration de l’attraction de Discobélix, j’étais en charge des institutionnels, je devais les conduire à travers le Parc. À un moment, arrivés devant l’attraction, je me rends compte que le préfet a disparu… je veux en avertir discrètement Nicolas Kremer, sur scène, je me retourne pour lui dire, dos au public… et je me retrouve en plein dans le champ de la caméra de télévision venue pour retransmettre l’évènement ! »

Marie-Françoise n’a pas connu de déboire médiatique mais a un parcours illustrant la ténacité et l’agilité au sein de l’entreprise. Partie de Fort de France alors qu’elle n’a qu’une vingtaine d’années, formée à la couture, elle rejoint d’abord la région parisienne où elle travaille dans différents secteurs comme la restauration ou la vente. Elle arrive ensuite au Parc Astérix pour l’ouverture et commence par œuvrer dans les mêmes secteurs. Mais, petit à petit, elle parvient à faire valoir sa formation en couture et rejoint la costumerie… qu’elle ne voudrait plus quitter aujourd’hui… En trente ans, Marie-Françoise a pu retourner à ses premières amours et devenir une figure incontournable de la costumerie.

Catherine se souvient des premiers jours, des étoiles dans les yeux, le sourire aux lèvres. « À l’époque, j’habitais Creil, je n’avais pas le permis, et il y avait peu de navettes, c’était toute une expédition pour venir travailler. J’avais obtenu un CAP-BEP de comptabilité deux mois plus tôt mais quand j’ai su que le Parc allait ouvrir, j’ai postulé et on m’a proposé de m’occuper de la propreté. Au départ, on ne savait pas grand-chose sur Astérix mais nous étions très motivées. Le sourire des visiteurs était notre moteur, on les rencontrait quand avaient lieu les périodes de polyvalence et que nous étions envoyées dans le parc pour prêter main forte en boutiques ou en restauration. Dans mon service nous étions plus de femmes que d’hommes… On se sentait valorisées de garder le Parc propre pour le confort des visiteurs et la direction nous le rendait bien car notre tenue à l’ouverture était toute blanche, c’était très étonnant pour un service de propreté… mais ce qui nous contrariait le plus c’est que nous devions mettre des sous-vêtements blancs car c’était un peu transparent ! »

Si ici seuls trois parcours sont retracés, elles ne sont pas moins de 14 à être des gauloises de la première heure ; nous leur souhaitons une bonne journée de la femme !

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